En cette période cyclonique, la Ville de Marigot a organisé vendredi dernier une conférence-débat intitulée : “les plantes médicinales, richesses méconnues surtout lors des catastrophes naturelles”.
Cette soirée qui a été organisée à l’espace Michel Renard a été animé par le docteur Félix Thomas, le but était d’informer et de prévenir pour permettre à chacun de faire un choix. Parmi les intervenants Albéric Marcelin, Président de l’université populaire de Martinique et le Docteur Patricia Hieu.
Cette dernière qui était présente lors du séisme en Haiti et qui a passé 11 jours de gestion de crise là-bas, a pu témoigner de son expérience et présenter au public les propriétés des plantes médicinales dont on aura besoin dans l’urgence en cas de catastrophe naturel. En effet, pour soigner les brûlures superficielles, petites plaies, maux de gorge… la nature regorge de traitements faciles à réaliser qui peuvent parfois se substituer à la médication. Une alternative séduisante pour les inconditionnels du 100 % naturel.
Les feuilles du basilic sont par exemple utiles en infusion contre les vomissements et maux d’estomac. Le bain de feuilles de goyave permet de lutter contre les démangeaisons. Les feuilles pliées de pwa dangol peuvent être utilisé pour arrêter les saignements et prévenir les infections des blessures mineures et des plaies. Au total, ce sont les vertus de plus d’une trentaine de plantes reconnues par les scientifiques qui ont été présentés.
Cependant ce sont des traitements à pratiquer en respectant certaines règles, comme le dosage qui est de 15 à 20 grammes par litres pour les plantes sèches et de 20 à 30 grammes par litres pour les plantes fraîches. Le temps d’infusion lui ne doit pas être de moins de 5 minutes et ne doit pas dépasser 15 minutes. Il est également nécessaire d’éviter certains mélanges.
“Nous espérons qu’il y aura dans toute l’île la mise en place d’un réseau comme au quartier Dorival au Lorrain, car en cas de risques majeurs, la proximité joue un rôle important. La réunion de ce soir aura déjà permis au public d’avoir différents conseils qui vont permettre à chacun de ne pas se laisser Mbappé par les risques majeurs.” nous assure Albéric Marcelin.
Plusieurs ateliers, une plantothèque et des travaux pratiques sont prévues pour continuer de travailler concrètement sur cette problématique.
Kaylan Fagour
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