Dans le cadre du Salon de l’Agriculture MatnikAgri’, la Collectivité Territoriale de Martinique en partenariat avec la Chambre d’Agriculture a organisé une visite de l’exploitation agricole de Monsieur Bertrand Sainte-Rose au Saint-Esprit.
“Nous devons revenir à une agriculture durable. Il faut montrer des exemples aux jeunes et au moins jeunes, l’agriculture est un métier noble qui revient à ses fondamentaux, c’est-à-dire le travail de la terre dans le respect de la nature de façon à ce que cette terre restitue ce qu’elle a de meilleur et puisse perdurer ” nous explique Nadine Renard, présidente de la Commission Développement Agricole, Agro-transformation et Elevage de la CTM.
L’ensemble des participants ont pu découvrir les pratiques agro-écologiques, qui permettent d’avoir des produits sains, sans pesticides et sans produits chimiques.
La technique du lombricompostage.
Après une courte marche, le public présent a pu découvrir la station du lombricompostage. Une technique qui consiste à utiliser les vers de terre pour transformer les résidus de matières organique en un amendement riche en nutriments pour les plantes et pour le sol. ” J’ai bénéficié d’une formation à Cuba avec d’autres agriculteurs pour apprendre cette technique. Cela ne nécessite pas beaucoup de moyens financiers, j’ai fait d’abord une petite parcelle pour montrer que c’est possible ici et montrer l’utilité.” nous raconte Bertrand Sainte-Rose.
Cette pratique permet d’enrichir le sol et d’optimiser la croissance des végétaux.
L’association de culture comme alternative.
L’une des techniques agro-écologiques de Bertrand Sainte-Rose consiste à associer les cultures comme il le fait pour l’oignon péyi et la tomate par exemple. En effet, cela permet de limiter l’apparition et la propagation des maladies, ainsi que d’éviter l’utilisation de pesticide. Les plantes se protégeant entre elles. Pour Bertrand Sainte-Rose “tout pousse en Martinique , tout est possible, on peut faire de l’agriculture durable en respectant l’environnement.”
Une visite qui a permis de constater que la Martinique est bien en route vers une agriculture de proximité qui préserve notre île et nous garantit une alimentation saine et équilibrée
Kaylan FAGOUR
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