Depuis plusieurs mois, l’association Martinique Biosphère a entrepris un tour de l’île, dans les différentes communes de la Martinique, afin de présenter et d’expliquer son projet de candidature de la Martinique en tant que “Réserve biosphère” à l’UNESCO.
“Notre objectif consiste bien entendu à informer, à répondre aux interrogations des Martiniquaises et des Martiniquais, mais aussi à être à l’écoute de leurs appréciations, de leurs besoins et de leurs propositions.” nous explique Nathalie de Pompignan, présidente de l’association.
Ainsi, après Case-Pilote, le Morne-Vert, le Prêcheur, Trinité et le Marigot, c’est dans la capitale Fort-de-France qu’avait lieu la 6 ème réunion, nous étions, lundi 12 novembre.
Cette rencontre a débuté par un mot de bienvenue de Mme Belfan, présidente de la Commission Développement durable et Biodiversité de la ville de Fort-de-France. Lors de son discours, elle a présenté les différents atout de la ville Capitale qu’il faut valoriser à travers ce label. Parmi lesquels on retrouve la baie, le centre-ville, les quartiers atypiques comme Trenelle, l’histoire littéraire de Texaco, mais aussi les nombreux récits de vie.
La démarche a été ensuite été présenté aux participants par la Nathalie de Pompignan. Un projet qui visite à la valoriser nos richesses au plus haut niveau. Cette reconnaissance serait selon l’association un outil puissant de communication et un levier de développement.
Un travail de co-construction.
Le public s’est ensuite réparti en quatre ateliers : richesses naturelles, richesses culturelles, savoir-faire, produits et activités liées au développement durable, et pour finir recherche et éducation à l’environnement.
Ils ont défini ensemble ce qui les rend fiers à Fort-de-France, puis en Martinique, ainsi que ce qu’ils aimeraient développer. A l’échelle de la commune, ils ont mise en avant par exemple, le Pitt de Dillon, le groupe Tambou Bo kannal, les ateliers du sermac, la place du 22 mai, la cathédrale ou encore la fontaine gueydon.
Ces réunions de co-construction constitue la première étape de la démarche et devrait se poursuivre dans d’autres communes. Une synthèse et une évaluation avec les représentants des communes aura ensuite lieu. Puis, ce sera l’heure du montage du dossier qui sera soumis à l’UNESCO.
Un projet collectif qui permet à chacun de prendre conscience qu’il est nécessaire de protéger l’ensemble de nos richesses et que c’est à chacun d’agir pour les valoriser.
Kaylan Fagour
La Martinique en route vers le titre mondial de Réserve de biosphère décerné par l’UNESCO. Oui, c’est possible, même si la Martinique terre d’initiatives, terre d’innovations, n’a pas donné plus de visibilité concernant nos avancées face aux risques sismiques et cycloniques. Plus de visibilité en prenant en compte, les labels et trophées (Ruban bleu de l’écologie, Prix du tourisme ardtm, Semaine nationale de l’environnement etc.) N’oublions pas que la Martinique est peut-être aux Antilles le seul département qui a réussi à éradiquer (pratiquement) l’affichage sauvage…