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Compte-rendu des actions menées dans la Caraïbe

La plupart des îles de la Caraïbe sont confrontées à cette catastrophe naturelle qui représente un réel danger pour la santé des populations, pour l’environnement et pour l’économie dont le tourisme. Ce sont des milliers de kilomètres de plage qui se retrouvent envahis, à chaque fois par des échouages quotidiens et massifs d’algues brunes. Les différents territoires usent donc d’imagination pour trouver des solutions pour endiguer ce phénomène.

Un jeune entrepreneur de Sainte-Lucie a lancé une entreprise d’engrais Alguas Organics

S’il y a une personne à qui la sargasse sourit, c’est bien à Johanan Dujon.C’est en étant persuadé que chaque problème est une opportunité que ce jeune entrepreneur a eu début 2015 l’idée de créer une entreprise qui transforme les sargasses en engrais. Aujourd’hui, soutenu par la Société Coopérative Folklorique de Fisher de Sainte-Lucie, le Programme des petites subventions du Fonds pour l’environnement mondial (FEM) et le PNUD, il a pu ouvrir une usine à Dennery dans le sud de l’île. Son équipe est constituée de six salariés dont des membres de sa famille.

Algas Organics propose un engrais biologique qui est actuellement commercialisé à Sainte-Lucie et à la Barbade. Son objectif d’ici 3 ans est d’étendre son marché à l’Amérique du Nord et à l’Afrique.

En Guadeloupe, différents navires à l’essai

Après de nombreuses recherches, le Conseil Départemental de la Guadeloupe a fait appel à un armateur néerlandais pour expérimenter l’utilisation d’un « bateau dragage de fond » .

L’idée de la collectivité est de tester cette technique d’aspiration et de broyage des algues en mer. Cela pourrait être un moyen efficace de ramassage pour éviter les échouages de manières à protéger plus efficacement les côtes et en particulier les ports des îles du sud.

Interrogé par Guadeloupe 1ère, Jean-Yves BREMER, responsable interdépartementale POLMAR juge le premier essai peu concluant.

Un nouveau test pour ramasser les sargasses

Après le "Sargator", limité en terme de capacité, un autre bateau a été testé au large de la Guadeloupe pour récupérer les sargasses… Un essai qui s'est s'est avéré peu concluant. Reportage Guadeloupe la 1ère:

Posted by La 1ère on Thursday, May 31, 2018

En parallèle, une autre initiative a été prise par une société Guadeloupéenne qui a créé le « Sargator ». L’embarcation permet de collecter jusqu’à 6 tonnes d’algues par heure grâce à un tapis roulant qui peut aller jusqu’à 1m80 de profondeur. Sargator serait capable de résister à des creux de 3 à 4 mètres. Le coût d’un Sargator est compris entre 250 000 et 300 000 euros, selon son concepteur, il faudrait une dizaine de machine comme celle-là pour l’ensemble de l’île.

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