Nouvelle limite planétaire dépassée
L’eau verte est un sous-ensemble du cycle de l’eau douce. Il se réfère aux phénomènes de précipitations terrestres et d’évaporation en lien avec l’humidité des sols. Des chercheurs du Stockholm Resilience Center révèlent récemment que son cycle naturel est altéré par la pression de l’activité humaine et que son seuil de tolérance a été dépassé .
Encore une mauvaise nouvelle, la découverte de cette limite tire une nouvelle fois la sonnette d’alarme, en rappelant que le cycle de l’eau verte est indispensable à la dynamique du système terrestre et que le dépassement de cette limite met en péril sa résilience et donc la survie des espèces.
Cette notion de limite définie par les observations des chercheurs, illustre les déséquilibre des cycles biophysiques de différents systèmes, tous indispensables à la vie sur terre. Selon les scientifiques, quatre de ces limites seraient déjà dépassées: Changement climatique, érosion de la biodiversité, perturbations du cycle de l’azote et du phosphore, et pollution chimique . Cinq autres font l’objet d’études à l’heure actuelle: le changement d’usage des sols, l’acidification des océans, la destruction de la couche d’ozone, les aérosols atmosphériques et l’usage de l’eau douce.
Le franchissement de la limite de l’eau verte, signe d’aridification des sols, partout sur la Terre.
Pour en savoir plus, l’étude du Stockholm Resilience Center
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