Dans le contexte de la transition écologique et des économies d’énergie, cette société martiniquaise propose une alternative majeure et peu gourmande en énergie, à l’utilisation des produits chimiques et détergents dans le nettoyage industriel et des collectivités. Une solution douce qui se développe aux Antilles Guyane et apporte une réponse rapide et très efficace à la désinfection des lieux publics, dans les crises sanitaires comme la covid. Nous avons rencontré son équipe dynamique sur le terrain, Pierric Lepetit, Jean-Philippe Mambert et Jean-Claude Estorc.
Hygiène Antilles représente, distribue, entretient et forme à un dispositif novateur en matière de bionettoyage, le système de la marque SANIVAP avec une gamme de produits innovants qui permet de se passer tout à fait de tous les produits chimiques utilisés couramment dans le ménage et la désinfection des surfaces et équipements. Cela consiste avec un appareil mis sous tension qui chauffe de l’eau à 98°, à nettoyer avec de la vapeur d’eau sèche, toutes les surfaces même les plus sensibles, du sol au plafond ainsi que les équipements médicaux. La vapeur d’eau diffusée est complètement déminéralisée, ce qui évite d’oxyder ou d’abîmer les équipements délicats tels que les appareils et prises électriques, les écrans d’ordinateur etc…De plus, cette vapeur d’eau sèche a une autre vertu, c’est qu’elle permet de nettoyer le biofilm, ce film crée par les micro-organismes comme les bactéries, à la surface des objets, qui se forme en résistance aux produits chimiques alors qu’il disparaît complètement au contact de cette vapeur.
Pierric Lepetit, directeur de l’entreprise explique l’engouement des professionnels pour ce dispositif plein de bon sens : « Au départ les équipements que nous vendons sont distribués dans les hôpitaux, les blocs opératoires en Martinique, en Guadeloupe, en Guyane et Saint Martin, en sont équipes. Car les médecins hygiénistes des hôpitaux ne veulent plus de produits chimiques dans les couveuses des bébés, dans les chambres des malades et dans les blocs, les inhalations de produits chimiques sont néfastes pour les patients. Ainsi, les utilisateurs, qui assurent la désinfection et le nettoyage dans ces structures n’ont plus à subir les émanations de produits chimiques, sur le plan respiratoire et dermatologique c’est un avantage. Ensuite, autre avantage qui s’inscrit complètement dans la transition écologique, c’est que nous ne déversons pas de produits chimiques dans les rivières de la Martinique, notre seul carburant c’est un peu d’eau du robinet, et peu d’électricité, en outre nous n’importons plus de produits chimiques. Notre marché se développe aujourd’hui, au-delà des « les salles blanches » et du milieu médical, toutes les collectivités sont potentiellement concernées, EPADH, écoles, cantines, crèches et restaurants…Notre machine est rentabilisée en quinze mois, avec une durée de vie longue et plus d’achats de détergents, il y a de nombreux avantages économiques et sanitaires pour les utilisateurs. »
A présent Hygiène Antilles vend aussi ces machines à des entreprises de nettoyage industriel qui développent le biovapeur. La société assure la maintenance du matériel et accompagne les clients par des formations. Car, même si la prise en main est facile, on sait se servir de la machine en une heure, il y a un grand turn-over parmi les agents du nettoyage. C’est une véritable révolution pour ces agents de passer de la méthode chimique à cette solution plus saine. Et au-delà, cela leur facilite le travail puisqu’on nettoie et on désinfecte toutes les surfaces et tous les volumes en même temps, ce qui n’est pas le cas avec un nettoyage à la main. Cette méthode, en réalité très simple utilise le même principe qu’un fer à repasser à vapeur avec une diffusion de vapeur constante pendant plusieurs heures à haute température dans un local fermé, laissant l’ensemble des surfaces et équipements complètement désinfectés.
Deux ingénieurs lyonnais, Jacques Piot et Robert Chabot, ont créé la marque « SANIVAP », qui est de fabrication française. Ils sont leaders européens des dispositifs de bionettoyage, avec la norme européenne AFNOR FD72-112 et l’agrément, notamment du Ministère de la Santé. La marque est sous licence, Hygiène Antilles en est la représentante sur le plan local et offre l’opportunité de réaliser un grand progrès dans le domaine sanitaire.
Et si dans la culture populaire, on assimile encore la propreté aux odeurs des produits chimiques (javel, grésil…), et bien il faudra perdre cette habitude car la vapeur d’eau, elle, n’a pas d’odeur!
Nathalie Laulé
Contact: contact@hygieneantilles.com
Laissez un commentaire