Le projet des aires marines du Carbet est né il y a 2 ans. Il englobe un sentier sous-marin et une aire marine réglementée. Le sentier sous-marin se situe à l’Anse Turin où repose à une dizaine de mètres de profondeur l’épave de l’Amélie coulée lors de l’éruption de la Montagne Pelée en 1902. Ce projet basé sur une activité écotourisme devrait contribuer à renforcer l’attractivité du littoral marin. Le deuxième projet d’aire marine réglementée s’étend de la pointe Marouba à la Pointe Pothuau sur environ 800 mètres.
Concrètement, ces deux zones sont interdites à la pêche et à la navigation. Aucun bateau ne peut également jeter l’ancre dans ces zones Elles doivent permettre la reproduction de la faune et la flore. Les deux aires marines sont tout de même ouvertes à la plongée en apnée.
La création de cette zone marine protégée s’implique dans cette politique de protection de notre littoral côtier, de nos fonds marins et de valorisation de la pêche et du tourisme. Ce projet innovant pour le Nord Caraïbe permettra de renouveler les coraux et les herbiers et représente également un lieu de nidification des tortues marines . Pour la collectivité, il s’agira de redoubler d’effort pour réduire les impacts sur nos précieux récifs coralliens, herbiers et mangroves.
Après 10 mois d’expérimentation, on constate que la faune et la flore se sont enrichies. Trois panneaux seront installés sur la falaise au niveau de l’Anse Carbet pour plus de visibilité sur les interdictions à la pêche et à l’ancrage des bateaux. Tout ce travail a été possible grâce à la concertation permanente avec l’ensemble des usagers de la zone. Il faudra souligner la forte implication des marins-pêcheurs du Carbet présents à l’inauguration des deux sites. Ils ont dit leur engagement à poursuivre dans cette démarche de protection des .fonds marins afin de pérenniser l’activité pêche.
Cette matinée d’inauguration a été l’occasion , pour les différents partenaires, de souligner l’importance d’un tel projet pour la Martinique et singulièrement pour le littoral Caraïbe. La gestion de cet outil doit être l’affaire de tous pour la protection de nos fonds marins et de notre littoral côtier.
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