La DEAL , le BRGM et l’Association « Rhizomes » en collaboration avec la Ville du Carbet ont entrepris la végétalisation adaptée du littoral .
Des espaces susceptibles d’accueillir des espèces végétales ont été ciblés, en premier lieu la Plage du Coin. Cette action a pour but de recréer un couvert végétal quasi inexistant et qui sera bénéfique à la préservation de la faune, notamment les tortues. Elle devrait favoriser la dynamique sédimentaire par le maintien du substrat car il s’agit également de créer des zones d’ombre afin de favoriser une fréquentation plus importante de la plage.
Une dizaine d’espèces différentes pourra être plantée « en groupes » (catalpa, raisiniers, oliviers bord de mer,…) sous forme d’enclos, c’est-à-dire que ces espèces seront protégées par une clôture afin d’éviter tout acte de vandalisme et ainsi favoriser la pousse.
Une réalisation qui a débuté sur la plage du Coin en concertation avec les occupants qui sont pour la plupart des restaurateurs. Des restaurateurs qui s’impliquent dans cette démarche de préservation des végétaux qui seront plantés à proximité de leurs établissements . Ils devront donc assurer la surveillance et l’entretien de la végétation de la plage. Les plantes seront identifiées par un étiquetage qui indiquera leurs caractéristiques et vertus.
Le maire de la ville du Carbet, Jean-Claude ECANVIL voit dans cette action une arme contre l’érosion : » La végétalisation est l’une des armes que l’on peut appliquer pour atténuer l’érosion des plages, l’enrochement n’étant pas la solution. Cette action de végétalisation qui est menée sur la Plage du Coin devra être respectée par les riverains, mais également par les visiteurs ».
Un phénoméne naturel
L’érosion côtière est un phénomène naturel, existant depuis la nuit des temps. Elle peut se définir par l’avancée de la mer sur les terres. Normalement, elle est contrebalancée par l’apport de sédiments sur les côtes et les courants marins. Pendant longtemps, le trait de côte était resté à peu près stable, mais il a commencé à reculer depuis une vingtaine d’années. Les constructions sur le littoral, le prélèvement de sable sur les plages ont contribué à activer l’érosion. Discret au début, ce phénomène s’est aggravé au cours des dernières années.
Que faire ?
Il est unanimement admis que les zones littorales sont par nature dynamiques. En matière de protection côtière, il convient donc de privilégier des stratégies plus souples ou « douces » plutôt que de s’en remettre exclusivement aux solutions d’antan dans le but de dompter la nature. Il est donc important d’opter pour des stratégies en faveur d’une protection réellement efficace qui contribuera au développement économique, notamment dans le domaine du tourisme, principale source de revenus de la région.
Source : Site de la ville du Carbet
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