Grâce à la baisse des coûts de production de l’électricité d’origine renouvelable et photovoltaïque (PV) en particulier, l’autoconsommation devient progressivement économiquement attractive pour les particuliers comme pour les secteurs tertiaire, industriel et agricole. Le cadre réglementaire a évolué depuis 2015 pour faciliter la mise en œuvre et le financement de projets d’autoconsommation individuelle et se met égale- ment progressivement en place pour l’autoconsommation collective.
L’ADEME soutient le développement de l’autoconsommation, qui présente de réels bénéfices pour les consommateurs, comme pour la collectivité.
- Pour le consommateur elle permettra de maîtriser l’origine d’une partie de sa consommation d’électricité, ainsi que de réduire et de sécuriser une partie de sa facture d’électricité.
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Pour la collectivité, elle contribuera au développement des énergies renouvelables et du photovoltaïque en toiture en particulier, limitant ainsi les conflits d’usage au sol, et réduisant potentiellement le besoin de renforcement du réseau électrique et les coûts associés.
Ces bénéfices reposent sur le juste dimensionnement de l’installation PV destinée à l’autoconsommation. Il convient en e et de concilier deux enjeux : éviter le sous-dimensionnement de l’installation qui limiterait son impact et les bénéfices associés, notamment sur la baisse de facture d’électricité, mais aussi éviter le sur- dimensionnement qui, en augmentant la quantité du surplus injecté sur le réseau, pourrait réduire la rentabili- té de l’installation. L’objectif est donc de synchroniser les besoins en consommation avec l’ensoleillement et la production PV de l’installation.
A court terme, en métropole, certains secteurs sont avantagés dans la faisabilité technico-économique de l’autoconsommation : les secteurs tertiaire, agricole et industriel. Leurs besoins de consommation sont en e et synchronisés avec le temps solaire et le profil de production PV. L’ADEME conseille d’e ectuer systémati- quement des études de faisabilité rigoureuses, prenant en compte ces profils de production et consommation, mais également le pilotage de la demande et les actions de maîtrise de l’énergie (MDE).
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