Que du bonheur au vide-grenier de Schoelcher

L’Association des femmes d’aujourd’hui ne pouvait pas choisir un meilleur moment pour organiser un vide-grenier, où une foule s’est rassemblée, samedi dernier sur la place des Arawaks à Schoelcher.

Plus d’une cinquantaine de kiosques, d’artisans et de particuliers, étaient installés afin de vendre leurs créations ou les objets dont ils ne se servent plus à la maison. Madame Victor, surnommée Maman Noël, exhibait fièrement ses liqueurs, ses punchs aux saveurs variés et c’est pistaches grillées.

Une charmante famille, installée devant une table remplie de trésors, participe pour la troisième fois à un vide-grenier. Ça fonctionne bien, donc ils reviendront certainement. La jeune fille explique que elle et son frère ont décidé de vendre leurs jouets dont ils ne se servent plus, car il y a des enfants qui en ont besoin.

On ne se sert plus de nos jouets, donc à la place de les jeter, on les donne ou bien on les vend.

Leur mère, Séverine, profite du vide-grenier pour désencombrer la maison. Elle confirme les dires de sa fille «C’est vrai que les enfants ont beaucoup de jouets. On leur achète des jouets à Noël et les premiers jours ils jouent avec, et après ça reste dans la maison». Pour cette raison, d’un commun accord, la famille préfère vendre ou donner aux plus démunis. Séverine ajoute «Avec l’argent récolté, ça va nous permettre de faire un beau voyage». Le papa Julien, très enthousiaste, résume très bien l’ambiance de la place des Arawaks : «Que du bonheur!»

Chantal, est venue faire ses emplettes à un vide-grenier pour la toute première fois.

Je recherchais un cadeau original et j’ai trouvé.

Ce qui l’a attiré ce sont les pièces uniques à bas prix de l’artisanat. «C’est très jolie et ça ne coûte pas trop cher. C’est formidable !».

Mariska Desmarquis

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